MODE ET BEAUTE

Histoire des cheveux crépus

L'évolution des cheveux crépus de l'esclavage à nos jours

Les cheveux crépus africains sont l’identité du peuple africain. C’est toute une culture une histoire, une identité. Pendant plusieurs siècles les cheveux crépus permettaient de montrer la classe sociale, l’ethnie, l’âge, le statut marital, la profession et bien d’autres. Puis survint l’esclavage. Durant cette sombre période de l’histoire africaine, qui a duré plus de 4 siecles, les noirs ont été obligé de raser leur tête qui était dite « sale » et interdit de parler leur langue effaçant ainsi toute leur identité, empêchant par la suite toute guerre et toute rébellion éventuel.

Au 18 ème siècle a l’abolition de l’esclavage, les femmes noires ont recommencé à réaffirmer leur cheveux crépus en y mettant toutes sorte de fantaisie ce qui rendaient les femmes blanches jalouse donc menant à l’adoption de la LOI TIGNON. Cette loi avait pour but d’empêcher les femmes noires de montrer leurs cheveux et donc d’attacher des foulards. De là nait encore une fois de plus l’imagination des femmes noires avec les attaches foulards de toute sortes qui rendaient encore plus belle les femmes noires aux cheveux crépus.

C’est dans les années 1940 que naissent les transformations des cheveux comme le lissage et le défrisage. Qui transformais totalement le type des cheveux, en les rendant lisse et raide aux critères de beauté occidentale.

Dans les années 1960, Angela Davis fait revivre les cheveux afro avec le mouvement BLACK POWER, à cela s’ajoute le mouvement des BLACK PANTHERS avec Malcom X qui malgré les combats politiques revendiquaient la liberté des  noires sans oublier Bob Marley et ces célèbres dreadlocks.

Le lissage et le défrisage reviennent à la mode dans les années 1977 avec Michael Jackson, Whitney Houston, Janet Jackson, malgré les efforts de certains pour les faire oublier.

C’est en 2009, que le déclic survient et perdure jusqu’aujourd’hui avec le mouvement NAPPY ou Happy to be Natural qui signifie heureuse au naturel.

Nahim Maelle